Une interview d’Arnaud Jardin, d’Emmaüs Connect (France), qui depuis 2013 agit pour permettre l’inclusion numérique des plus fragiles. Être déconnecté en 2020, c’est très compliqué. Et ce phénomène devrait encore prendre de l’ampleur avec la digitalisation globale de l’économie et l’administration. 4 Français sur 10 se sentent « en difficulté » avec le numérique. Mais l’enjeu est mondial. Au Québec aussi, la pandémie a mis en lumière les inégalités, notamment en matière d’accès à internet. La fracture numérique est désormais un facteur exclusion sociale. En 2018, environ 20% des ménages à faible revenu n’avaient pas accès à une connexion Internet résidentielle au Québec (CEFRIO, 2018 – via Paroles d’ExcluEs).
Dans le cadre du Coopérathon Desjardins, le Ministère de l’Education et le Ministère de l’Enseignement supérieur ont d’ailleurs lancé ce défi aux participants. “Comment opérationnaliser le cadre de référence de la compétence numérique et ses dimensions, afin de répondre aux besoins actuels et contribuer au développement de la société de demain”.