L’Estonie est le pays de référence pour l’adoption du numérique. Grâce à leur carte d’identité numérique, les estoniens ont accès à plusieurs services publics. Ils peuvent notamment voter en ligne, utiliser les transports en commun et payer leurs impôts. Ce tout-numérique de l’État est-il en voie d’être adopté par d’autres pays ? Pour le comprendre, Patricia Gautrin, Chercheure en éthique de l’IA (UDM) a posé la question à 3 experts francophones, du Niger, de France et du Québec. Ils abordent la transformation numérique dans l’administration publique de leur pays et à l’international. Ils s’interrogent sur l’identité numérique du citoyen et les enjeux de gouvernance des données numériques. Pour Stéphane Ricoul, directeur marketing-partenariats chez Talsom au Québec, si la valeur de l’économie est basée sur la donnée numérique, alors le gouvernement doit protéger cette donnée. « La donnée numérique qui est sensible devrait avoir un label québécois ».
En complément, dans la veille Inyulface #6, « la réforme canadienne du droit à la protection des renseignements personnels ».