En 2020, Inyulface Lab a eu le plaisir d’accueillir une stagiaire que nous avons formée à nos méthodes et outils de travail collaboratif. Une expérience mutuellement positive, pour une jeune professionnelle qui découvrait ainsi le fonctionnement d’une entreprise dans le secteur des technologies, mais aussi pour nous qui avons pu transmettre des méthodes et expérimenter avec une personne volontaire. Voici ce que nous en avons retenu. Et pourquoi nous pensons que cette passerelle entre le monde de l’école et le monde de l’entreprise doit rester ouverte à double sens.
Découverte du monde de l’entreprise et des modes de collaboration
Cette stagiaire c’était Emilie Bisnaire, une de nos coordinatrice de projets. Dans le cadre de sa mission elle a produit et traduit des contenus de notre site, recherché et adapté des documents et aidé à la configuration de différents outils. Et surtout Emilie a découvert et utilisé très rapidement tout l’arsenal des outils de collaboration qui font notre quotidien chez Inyulface Lab, mais qui ne sont pas enseignés dans la plupart des écoles.
Nous l’avons formée aux méthodes de travail agiles et accompagnée dans la découverte d’Office 365, Jira, Confluence, Miro, en autres. Notre équipe a eu la chance de pouvoir travailler à la fois en présentiel et à distance, tant que la situation sanitaire nous le permettait. (un mode de travail « hybride » que nous avions décrypté dans cet article)
A l’issue de son stage, Emilie a recherché un premier emploi avec une dimension internationale importante pour elle. Elle a réussi à se faire recruter par une startup technologique présente un peu partout dans le monde. Et on est contents que son expérience chez Inyulface Lab dans un environnement collaboratif, avec la maîtrise de méthodes et d’outils, ait été un facteur important de sa sélection.
Formation et accompagnement, une responsabilité en entreprise
Mais on se dit aussi qu’il faudrait que tous les étudiants puissent bénéficier des même chances pour décrocher leur premier emploi. Parce qu’Emilie n’avait pas été sensibilisée ou formée pendant sa formation (Bachelor of Commerce à McGill) à ces méthodes collaboratives et à des outils comme Jira ou Confluence. Un employeur préfèrera souvent recruter une personne qui a déjà fait ses preuves et qui connait déjà certains outils.
Nous pensons qu’une entreprise doit aussi savoir accueillir et former ses collaborateurs à de nouvelles méthodes de travail agiles et collaboratives. Si une personne a le bon savoir-être et la volonté de se former c’est le critère principal pour développer son savoir-faire, ses compétences et ses talents.
Et finalement nous nous rendons compte tous, dans nos différents métiers, que nous devons nous former en permanence, que le concept de métier même est difficile à définir. Nous devons cultiver des compétences et des talents, et surtout tous apprendre à bien travailler en équipe et collaborer.
Accueillir Emilie et la former à ces enjeux a été pour nous l’opportunité de formaliser nos méthodes de travail, de les documenter (et oui, nous faisons partie de la secte des gens qui aiment la documentation). Ses questions nous ont parfois challengé ( le fameux « mais pourquoi vous faites ça comme ça ? »). Pour expliquer certains concepts c’est aussi nous qui avons dû développer des compétences de pédagogie. Ces échanges sont venus nourrir nos contenus comme cet article « Dépasser les limites des outils de collaboration avec une charte d’utilisation ».
En conclusion
Bien sûr cette passerelle entre le monde de l’entreprise et le monde de l’école est indispensable. Mais nous pensons aussi que les entreprises ont beaucoup à gagner à penser au stage comme une passerelle à double sens. Une opportunité pour l’entreprise et les équipes de se challenger, se former et documenter leurs pratiques pour les transmettre et les améliorer.
Enfin, différents programmes incitent aussi les entreprises canadiennes à faire appel des stagiaires pour les aider à se développer. Citons notamment le programme « Career Ready » de TECHNATION, qui représente depuis plus de 60 ans les entreprises de technologies canadiennes. Des subventions sont ainsi offertes aux entreprises de toute taille, partout au Canada, pour embaucher des étudiants dans des rôles orientés vers la technologie. Avec le financement du Programme de placement étudiant (PSPE) du gouvernement du Canada.
Pour suivre la veille du Laboratoire Inyulface sur les enjeux de collaboration et d’innovation : Inyulface.com/veille
