Attirer de nouveaux étudiants et faciliter leur intégration est encore plus crucial avec les contraintes de la Covid-19. Polytechnique Montréal propose une solution avec la plateforme conversationnelle de l’éditeur anglais Unibuddy. Cet outil est déjà utilisé par 450 établissements dans le monde, dont 19 universités au Canada (University of Alberta, Edwards School of Business, Toronto School of Management, St Thomas University, etc.) (liste).
Chater entre étudiants, en français et en anglais
Unibuddy est la première plateforme de chat pour le recrutement d’étudiants, conçue spécialement pour l’enseignement supérieur. Elle permet aux écoles de recruter et entrer en conversation (« engage » comme disent nos camarades anglophones) avec de futurs étudiants à travers un chat, et des événements en direct.
Le lancement de la nouvelle traduction d’Unibuddy en français canadien a été célébré via LinkedIn par la directrice des partenariats d’Unibuddy, Sofia Valentina Fry, la semaine de la rentrée de septembre. Unibuddy était déjà disponible en Français métropolitain, adopté par 9 établissements Français (dont l’Institut Polytechnique de Paris, HEC Paris, Audencia, l’Institut Français de la Mode, etc.)
Polytechnique Montréal a donc aidé Unibuddy à localiser sa plateforme. C’est-à-dire non seulement pour les traductions en français québécois mais aussi pour intégrer des terminologies sectorielles spécifiques. Cette localisation ouvre donc à Unibuddy tout le marché des institutions d’enseignement canadiennes qui doivent respecter les obligations de bilinguisme.
Une stratégie d’étudiants ambassadeurs
Unibuddy permet aux écoles et universités de s’appuyer sur des étudiants ambassadeurs et le staff de l’université pour leur stratégie de recrutement. Grâce à un outil de chat interactif qui permet aux « prospects » (les étudiants potentiels qui fouillent le site web à la recherche d’informations) d’entrer en contact avec des étudiants ambassadeurs après avoir parcouru leurs profils. Les profils détaillés contiennent des informations sur les ambassadeurs, comme leur parcours universitaire, leurs intérêts, leurs loisirs et les blogs qu’ils ont rédigés. Les futurs étudiants sélectionnent ensuite l’ambassadeur auquel ils souhaitent parler et ainsi la conversion commence à travers la conversation.
D’après Unibuddy, les conversations sont 46 % plus longues lorsque les prospects et les ambassadeurs sont issus du même parcours ou du même pays.
Les ambitions internationales d’Unibuddy
Depuis ses débuts en 2017, Unibuddy a levé 32 millions de dollars au total. L’éditeur britannique revendique actuellement plus de 450 clients de l’enseignement supérieur dans 35 pays. Plus de 12 millions de messages au total auraient été échangés, et auraient ainsi contribué aux efforts marketing des universités pour attirer de nouveaux étudiants. A date, les cinq principaux marchés d’Unibuddy sont le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et Singapour.
Le cofondateur et PDG d’Unibuddy, Diego Fanara a déclaré : « D’ici 2025, notre objectif est de nous associer à des institutions pour permettre à 10 millions d’étudiants de progresser dans leur parcours dans l’enseignement supérieur. (…) Nous triplerons la taille de notre équipe d’ingénieurs, élargissant notre gamme de produits et, avec elle, notre rôle dans le parcours de l’enseignement supérieur – de la sélection d’un programme à l’intégration à la post-obtention du diplôme. »
Sources : https://polymtl.ca/futur/clavardage ; https://www.linkedin.com/posts/sofia-valentina-fry-a95062129_futur-%C3%A9tudiant-activity-6841038201444937728-XomS et https://zephyrnet.com/fr/La-plate-forme-de-recrutement-universitaire-p2p-unibuddy-l%C3%A8ve-l%27embargo-de-la-s%C3%A9rie-b-de-20-m-l%C3%A8ve-le-7-juillet-9-h-XNUMX-est/