Depuis déjà quelques années, le Québec attire les plus gros acteurs des technologies avec son électricité abordable et renouvelable. Le Québec compte actuellement 50 centres de données, contre 39 début 2019. Dont Amazon (avec son cloud Amazon Web Services), Microsoft, Google, IBM et Oracle.
Google est en train de construire à Montréal son premier data centre en sol québécois, sur un terrain racheté à Hydro-Québec à Beauharnois. Détails dans notre article sur « l’engagement continu de Google envers le Québec », et « Google mesure l’empreinte carbone de ses clients ». Microsoft étend aussi les capacités de son cloud avec un nouveau datacentre à Toronto et dans la ville de Québec (détails sur le site de Microsoft Canada).
L’accès à de l’énergie renouvelable a aussi été un facteur déterminant pour l’implantation au Québec de l’hébergeur français OVHcloud, dès 2012. Son datacentre Montréalais de 10 000 mètres carrés est lui aussi située à Beauharnois, près du barrage hydroélectrique, et utilise une technologie de refroidissement à l’eau. Les températures hivernales sont aussi un atout pour réduire les dépenses liées au refroidissement des machines, en plus du bas coût de l’électricité au Québec.
Les entrepreneurs québécois savent aussi exploiter les avantages de la province pour le développement de leurs datacentres. Comme l’entreprise montréalaise d’infonuagique Kaloom qui propose des data centres de plus petite taille pour répondre aux enjeux de latence et améliorer l’expérience client sur Internet. Cet été, Kaloom a annoncé une levé de $39 millions en fonds de série A.
En complément, cette vidéo de Dgtl Infra qui présente les principaux datacentres de Montréal. Ils rappellent que les acteurs du jeu vidéo, des réseaux sociaux et du minage de bitcoin sont parmi les gros opérateurs de datacentres à Montréal.